La gestion comptable est essentielle pour garantir la bonne santé financière des TPE-PME. En 2025, plusieurs obligations comptables deviennent incontournables, qu’il s’agisse de la tenue des livres, des déclarations fiscales ou encore des délais de présentation des comptes. Cet article vise à détailler ces obligations pour vous permettre de respecter la réglementation tout en optimisant votre gestion.
Deux professionnels analysent des graphiques financiers et des rapports comptables sur un ordinateur portable et une tablette, illustrant la gestion comptable d’une TPE et ou d'une PME.

Pourquoi les TPE-PME doivent-elles respecter les obligations comptables ?

Les obligations comptables ne sont pas qu’une contrainte administrative, mais un levier pour la pérennité de l’entreprise. En 2025, les entreprises doivent se conformer à des règles de plus en plus strictes pour assurer la transparence de leur gestion et éviter toute sanction.

Définition et seuils des TPE-PME

Avant d’aborder les obligations comptables spécifiques, il est essentiel de bien distinguer les TPE des PME selon les critères européens en vigueur.

Critères de classification des TPE

Une très petite entreprise (TPE) doit respecter les seuils suivants :

  • Moins de 10 salariés
  • Chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 millions d’euros
  • Total du bilan inférieur à 2 millions d’euros
Critères de classification des PME

Une petite et moyenne entreprise (PME) se définit par :

  • Moins de 250 salariés
  • Chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros
  • Total du bilan inférieur à 43 millions d’euros

Cette distinction est cruciale car elle détermine certaines simplifications comptables et obligations spécifiques.

Quels sont les aspects comptables à prendre en compte cette année ?

Les obligations comptables en 2025 couvrent plusieurs domaines, allant de la tenue des livres à la déclaration fiscale. Ces changements visent à simplifier certains processus tout en garantissant une meilleure transparence pour l’administration fiscale.

Quelles sont les conséquences si vous ne respectez pas ces obligations comptables ?

Le non-respect des obligations comptables peut entraîner des sanctions administratives et fiscales. Les entreprises risquent des amendes, des majorations de leur impôt, et une évaluation d’office de leur comptabilité par l’administration fiscale. Ces sanctions peuvent affecter non seulement les finances de l’entreprise mais aussi la réputation et la crédibilité auprès des partenaires commerciaux et financiers.

Comment SECAL peut-elle vous aider à respecter vos obligations comptables en 2025 ?

Chez SECAL, nous proposons un accompagnement complet pour aider les TPE-PME à se conformer à ces nouvelles exigences comptables. Notre équipe d’experts-comptables vous guide dans la mise en place de processus efficaces, la digitalisation de vos documents et la gestion des déclarations fiscales. Nous mettons à votre disposition des outils et des conseils pour simplifier la gestion de votre comptabilité et vous éviter les erreurs fréquentes. Que vous ayez besoin d’une révision annuelle ou d’une gestion complète de vos comptes, nous sommes là pour vous accompagner tout au long de l’année.

FAQ - Les obligations comptables des TPE-PME

Pourquoi la dématérialisation devient-elle obligatoire pour les TPE-PME ?

La dématérialisation est un processus qui vise à moderniser et à sécuriser les processus comptables et fiscaux des entreprises. En 2025, plusieurs aspects de la gestion comptable seront dématérialisés, ce qui permettra de gagner en efficacité et de garantir une meilleure traçabilité des informations. Voici les raisons principales de cette évolution :

  1. Facturation électronique obligatoire :
    À partir de 2026, toutes les entreprises devront utiliser la facturation électronique pour leurs transactions inter-entreprises. Cela permet d’éviter les erreurs humaines, de garantir la conformité fiscale et de lutter contre la fraude à la TVA.
  2. Archivage numérique des documents :
    Tous les documents comptables doivent être conservés sous forme électronique et dans un format sécurisé pendant une période de 10 ans. L’archivage numérique permet d’accéder facilement aux documents et de les partager en toute sécurité, tout en réduisant l’espace physique nécessaire à la conservation des documents.
  3. Déclarations fiscales en ligne :
    La majorité des déclarations fiscales, telles que la TVA, la liasse fiscale, et la déclaration sociale des entreprises (DSN), doivent être soumises par voie électronique. Cela garantit un traitement rapide des informations, réduit les risques d’erreurs et améliore l’efficacité des services fiscaux.

Les comptes annuels doivent être déposés dans des délais stricts pour garantir la conformité de l’entreprise. Voici les étapes clés à suivre :

  1. Établissement des comptes : Les comptes doivent être établis dans les 6 mois suivant la clôture de l’exercice fiscal. Par exemple, si l’exercice se termine le 31 décembre, les comptes doivent être finalisés avant le 30 juin de l’année suivante.
  2. Approbation des comptes : Les comptes doivent être approuvés par l’assemblée générale des associés ou actionnaires dans les 6 mois suivant la clôture. Ce processus permet de valider les documents financiers avant leur soumission.
  3. Dépôt au greffe : Une fois les comptes approuvés, ils doivent être déposés au greffe du tribunal de commerce dans le mois suivant l’approbation. Ce dépôt est crucial pour officialiser les comptes auprès des autorités et garantir leur conformité.

Ne pas respecter ces délais peut entraîner des pénalités financières et compliquer les démarches administratives futures.

Le non-respect des obligations comptables peut entraîner des sanctions fiscales et administratives sévères. Voici les principaux risques auxquels une entreprise s’expose :

  1. Sanctions fiscales :
    • Amendes fiscales : L’administration fiscale peut infliger des amendes, qui peuvent aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise, voire plus dans certains cas.
    • Majorations d’impôts : En cas de manquement délibéré, une majoration de 40 % peut être appliquée. En cas de fraude avérée, cette majoration peut atteindre 80 %.
  2. Rejet de la comptabilité :
    Si l’administration fiscale constate des erreurs importantes dans les documents comptables, elle peut rejeter la comptabilité de l’entreprise, ce qui entraîne une évaluation d’office de la situation fiscale de l’entreprise, et une imposition forfaitaire, souvent plus élevée que ce qui aurait été dû.
  3. Risques juridiques pour les dirigeants :
    Les dirigeants d’entreprise peuvent être tenus responsables des erreurs comptables, en particulier dans le cadre d’une procédure collective (liquidation judiciaire ou redressement judiciaire). Ils peuvent voir leur responsabilité étendue si des irrégularités comptables ont contribué à la situation difficile de l’entreprise.
  4. Difficultés avec les partenaires financiers et commerciaux :
    L’absence de transparence comptable peut entraîner un manque de confiance de la part des banques et des investisseurs, ce qui complique l’accès à des financements ou à des lignes de crédit. Cela peut également affecter la relation avec les fournisseurs et autres partenaires commerciaux.